C'est une première. Je viens de me rendre compte que ce blog s'appelle "Journal de Jay-Aime Tea". Ça signifie que des articles de nouvelles, de news, de quoi-que-ce-soit. Et ces jours-ci, ce n'est pas l'envie de dire ce que je ressens qui manque, bien au contraire. Je suis encore dans "l'aftermath" d'une période plutôt obscure à l'aube de mon premier quart de siècle. J'ai plombé mes études, chose qui m'étonne encore un peu mais qui me rend à la fois euphorique et triste et angoissé à la fois. Tout un mystère. C'est la fin d'un cycle, une page qui se tourne comme on dit. Cependant, quand l'usage des formules consacrées prend le pas sur le constat du présent, l'état d'âme est le suivant : faut qu'ça bouge !
Je suis actuellement en weekend à Strasbourg chez une pote et je ne puis caché mon envie de gueuler "Putain que ça fait du bien de changer d'air!" Rien en vaut une virée, tourner le dos au quotidien et embrasser le hasard d'une ville inconnue. Il y a aussi ce constat... Je me sens plus à l'aise avec des personnes plus âgées que moi. J'ai moins de gêne à exprimer mes doutes et à raconter qui je suis qu'à des personnes "de mon âge". Peur d'être incompris ? J'en sais rien. Je ne me sens pas plus en confiance que ça entouré de personnes que je sens obscures et étrangères à mes états d'âme. Pas si mystérieux que ça donc. Je viens d'arrêter mes études et donc, mon entourage qui lui reste dans cette dynamique de parcours universitaire et/ou de boulots à temps partiel/plein me paraît tout aussi inaccessible en quelque sorte. Que de converser avec des sages d'un autre temps aguerris de leur époque m'enchante plus n'est plus de l'ordre du mystère. Je suis de ceux qui se tourne vers les expérimentés et les conseillers, les oreilles bienveillantes. Je patauge là...
L'ère du changement à sonné ; celle de mes idéologies et des compromis dans la foulée raisonne de plus belle. Je bouge les meubles de mon appartement. Je remonte mon bureau. Je trie mes bouquins. Je réorganise mon ordinateur. Je réinvestis ma machine à écrire et mes carnets et mes journaux et mes notes de bouquins. Je fais briquer la faillance. Mes vitres disparaissent et ce confondent avec les toits et les parcs dijonnais. En bref, je me fais un petit cocon. Après le ménage, on établit des objectifs... Deux pointent le bout de leur nez : trouver un boulot AU PLUS VITE & me concentrer sur / pactiser avec mon écriture.
La suite au prochain numéro...